
Ineffacer : l'œuvre et ses fins
En ces temps de changements accélérés et de violences cataclysmiques, le poète et philosophe Michel Deguy emploie le mot « ineffacer » pour déjouer la fatalité de la fin. Forgé à contre-oubli, le verbe se montre, en toute rigueur, à vocation contrariante. Considérée sous ce jour, l’œuvre s’attache moins à ce qui est porté disparu qu’à ce qu’il lui revient de porter disparaissant. Ni chant d’un mon...
En ces temps de changements accélérés et de violences cataclysmiques, le poète et philosophe Michel Deguy emploie le mot « ineffacer » pour déjouer la fatalité de la fin. Forgé à contre-oubli, le verbe se montre, en toute rigueur, à vocation contrariante. Considérée sous ce jour, l’œuvre s’attache moins à ce qui est porté disparu qu’à ce qu’il lui revient de porter disparaissant. Ni chant d’un mon...
