
Vivre avec : La pensée de la mort et la mémoire des guerres
Il n’y a pas de guerre, pas de génocide, pas d’abandon de populations entières à leur errance entre des frontières meurtrières qui ne soient possibles sans une « suspension » de la relation à la mort d’autrui, un déni des gestes de secours, des paroles de réconfort, du partage qu’elle appelle. Notre mémoire du siècle dernier et notre appréhension du siècle à venir sont inséparables du souvenir de ...
Il n’y a pas de guerre, pas de génocide, pas d’abandon de populations entières à leur errance entre des frontières meurtrières qui ne soient possibles sans une « suspension » de la relation à la mort d’autrui, un déni des gestes de secours, des paroles de réconfort, du partage qu’elle appelle. Notre mémoire du siècle dernier et notre appréhension du siècle à venir sont inséparables du souvenir de ...