A travers une correspondance imaginaire à un ami nigérian, l'auteur utilise sa double expérience de citoyen ancré dans la Communauté Européenne et de visiteur régulier du terrain africain, comme un outil biface pour tenter de briser le mythe paradisiaque et déchirer le chant des sirènes.
Écrire un récit de vie invite à s'appuyer sur des documents, à intégrer divers éléments d'archives publiques ou privées : carnets, journaux personnels, correspondance, articles de presse, photographies – qui peuvent être à l'origine du récit, le soutenir ou l'accompagner.
Dans La course en avant, le lecteur suit pas à pas dans un récit vivant, aux rebondissements multiples, les éléments qui traduisent l'insertion sociale progressive d'un jeune homme de 19 ans.
Il s'écoule 30 ans entre la 1ère démocratisation des années 1960 et celle des années 1990 - soit un peu plus d'une génération qui aura connu 2 guerres civiles d'une rare ampleur opposant les principales composantes du peuple rwandais, Hutu et Tutsi à l'ombre des conflits internationaux, notamment la décolonisation et la mondialisation.
Cet ouvrage retrace le parcours de Robert, "casé" par son club de football dans le groupe de Résistance le plus ancien de la ville de Moulins, celui de la police, alors qu'il était activement recherché par la gendarmerie.
Le collectif Quelques unes d'entre nous s'est constitué après les révoltes d'octobre-novembre 2005 pendant lesquelles le groupe de femmes de la maison des Tilleuls avait été mobilisé aux côtés des habitants.
64 ans après la Libération, l'auteur est partie fouiller les Archives à Lille, Roubaix et Lewarde à la découverte de l'action héroïque de l'ingénieur en chef des mines de charbon du Nord-Pas-de-Calais.
Jean Pinchon, dans ces Mémoires d'un paysan, préfacés par l'ancien ministre Edgar Pisani, évoque une existence entièrement vouée à l'agriculture : l'enfance dans une famille rurale de Normandie, durant les années 1920 ; les études à l'Agro ; le syndicalisme agricole où le jeune ingénieur côtoie, en particulier, Henri Canonge, Jean-Baptiste Doumeng et Michel Debatisse.
De "Peau noire, masques blancs" (1952) à "Pour une révolution africaine" (1964), en passant par "L'an V de la révolution algérienne" (1959) et "Les damnés de la terre" l'oeuvre du psychiatre martiniquais Frantz Fanon a profondément marqué l'immense courant de pensée qui, après la seconde guerre mondiale, a fortement contribué à la libération des peuples colonisés.
Après un début de carrière comme peintre et théoricien de l'art à Moscou, le peintre ukrainien Alexis Gritchenko arrive à Paris au début des années 20.
Une guerre à neuf ans, toujours présente dans la conscience par les souvenirs de ces jours où l'armée d'Afrique a repris le combat aux côtés des Alliés à Medjez-El-Bab et qu'une longue traque à travers mémoires de bataille a permis d'évoquer.
La lutte pour la libération de l'Algérie a laissé une empreinte profonde sur la génération de militants qui de 1924 à 1962 se sont engagés dans le combat anticolonialiste.
Dans ce livre, l'auteur raconte avec sa gouaille de titi parisien, sa pudeur, mais aussi avec beaucoup de sobriété, son quotidien de gamin du Faubourg Saint-Antoine, pendant l'Occupation allemande.
Méditerranée apaisante d'une part et crise meurtrières au Proche-Orient et au Maghreb de l'autre, ce livre composé de ces deux pans donne la parole aux écrivains et poètes qui ont connu les guerres intestines et les dissidences plus d'une dizaine d'années durant.
