La déclaration de la Deuxième Guerre mondiale en septembre 1939 bouleverse l'amour et la genèse familiale du couple Georges Deroy-Jacqueline Olivier : marié depuis 1936 et parents de Françoise, née en avril 1938.
En posant la question de la littérature française comme un modèle de développement national, Omer Massoumou contextualise les rapports entre le Congo et la France.
Décelé dans la création littéraire de Herta Müller, le rapport du trauma avec l'écriture se décline différemment en fonction des quatre types de prose qui sont isolés dans la création de la lauréate du prix Nobel de littérature 2009.
Cet essai définit les caractéristiques essentielles du romantisme primitif et identifie leurs remaniements au cours du XIXe siècle et jusqu'à notre postmodernité, avec le souci d'inscrire le monde des idées et de la création dans la réalité des institutions sociales, des modes de vie et des mentalités.
Ce livre présente un aspect trop souvent méconnu de Jean Giono: une culture littéraire immense de laquelle découle une pratique singulière de la citation et de l'allusion, qui instaure une relation de compagnonnage avec les grandes voix du passé et qui permet à Giono de réfléchir à sa création romanesque.
Ce volume regroupe une série d'articles qui proposent un nouveau regard sur les principaux engagements de François Mauriac : politiques, théologiques, comme métaphysiques.
Les lieux des étrangers dans le théâtre de Genet sont divers et multiples : la cellule de prison, la cuisine des deux caméristes, la chambre de Madame, le grand balcon de Madame Irma.
Cette revue interdisciplinaire qui s'intéresse aux langues, cultures et sociétés créoles sous la responsabilité du Comité International des Etudes Créoles a pour but de favoriser, en langue française, la liaison entre des chercheurs de zones géographiquement éloignées et de rendre plus accessible l'information touchant aux problèmes du développement comme de la diversité culturelle et linguistique.
Auteur de 80 opuscules très divers, Lucien de Samosate, syrien de naissance et grec de formation, vivait dans l'Empire romain au IIe sièclede notre ère, à l'apogée de la Pax romana.
Une sorte d'archéologie personnelle du deuil, une fervente observation de la nature dans ses métamorphoses saisonnières et la perception animiste de l'univers fondent ce récit d'une inter-connexion entre tous les êtres, entre les vivants et les morts, dans une continuité fluide qu'aucune rupture, même quand elle paraît définitive, ne peut rompre vraiment.
Pour comprendre l'apport de Ghelderode au théâtre, il faut bien sûr tenir compte des caractériqtiques du champ littéraire à l'époque, connaître quelque peu le travail de ses contemporains, s'intéresser aux théories futuriste et expressionniste.
Six ans après son panorama d'un siècle de contes, d'albums, de romans et de journaux pour les jeunes, l'auteur propose, dans la suite logique du premier essai, un septennat de littérature et de presse jeunesse.
Ce volume aborde le vaste et stimulant sujet des formes très diverses de monstres et de monstruosités, dans la mythologie, l'art, la littérature, la culture, sur une large période (du jardin d'Éden à nos jours) et dans des zones géographiques variées (du Japon à l'Occident en passant par l'Iran, Byzance, le pays des Vepses et l'Islande).
Les grilles d'analyse mobilisées par les chercheurs en littérature sont conçus par les Occidentaux et ne tiennent pas compte des variantes philosophiques, anthropologiques, politiques, économiques et sociales qui déterminent la conjoncture culturelle africaine.
L'influence de Tchekhov sur la littérature est mondialement reconnue, la russité élégiaque qui émeut artificiellement les spectateurs et les lecteurs occulte la modernité de l'écrivain.
Le Congolais de ce nouveau millénaire doit savoir regarder correctement le monde dans lequel il vit, et se regarder lui-même tout en regardant le monde.
Ce récit autobiographique retrace le parcours de l'indoubile ou le désoeuvré (en argot congolais) de Poto-Poto, cet enfant à caractère difficile qui perd très tôt son père, à l'âge de 8 ans.
L'oeuvre narrative de Silvina Ocampo (Buenos Aires, 1903-1993) est souvent associée à la longue tradition du récit fantastique du Rio de la Plata, au même titre que celles de Quiroga, Borges, Bioy Casares, Cortazar.
Relisant toute la vie et l'œuvre de Gustave Flaubert, l'auteur se demande comment un enfant, considéré par sa famille comme un idiot, peut échapper à ce destin tout tracé pour devenir un écrivain génial.
Au coeur de la tourmente que connut la Tunisie au temps des « printemps arabes », un couple se débat en dépit des dissensions qui viennent le hanter jusque dans le domaine de l’intime.
Lors d'une réunion entre amis, par exemple autour d'une bonne table et devant un verre de vin, chacun a sans doute vécu l'étonnement d'être interrompu, alors qu'il racontait une histoire qu'il avait vécue et qui lui tenait à coeur.
Albert Camus est très présent dans cet ouvrage dont le titre reprend une de ses idées majeures que l'auteure partage au plus haut point : vivre consiste pour l'essentiel à "faire son métier d'homme".
Alors même que la tendance est de frôler cette grande question de la réception de l'oeuvre négro-africaine sous le coup de procès en anachronisme, Konan Roger Langui relance le débat, cette fois, semble-t-il, pour trancher.
Trois romans de l'écrivaine Assia Djebar sont traités ici selon la méthode de l'analyse linéaire : L'Amour, la fantasia, Ombre sultane, La femme sans sépulture.