Une sorte d'archéologie personnelle du deuil, une fervente observation de la nature dans ses métamorphoses saisonnières et la perception animiste de l'univers fondent ce récit d'une inter-connexion entre tous les êtres, entre les vivants et les morts, dans une continuité fluide qu'aucune rupture, même quand elle paraît définitive, ne peut rompre vraiment.
Pour comprendre l'apport de Ghelderode au théâtre, il faut bien sûr tenir compte des caractériqtiques du champ littéraire à l'époque, connaître quelque peu le travail de ses contemporains, s'intéresser aux théories futuriste et expressionniste.
Six ans après son panorama d'un siècle de contes, d'albums, de romans et de journaux pour les jeunes, l'auteur propose, dans la suite logique du premier essai, un septennat de littérature et de presse jeunesse.
Ce volume aborde le vaste et stimulant sujet des formes très diverses de monstres et de monstruosités, dans la mythologie, l'art, la littérature, la culture, sur une large période (du jardin d'Éden à nos jours) et dans des zones géographiques variées (du Japon à l'Occident en passant par l'Iran, Byzance, le pays des Vepses et l'Islande).
Les grilles d'analyse mobilisées par les chercheurs en littérature sont conçus par les Occidentaux et ne tiennent pas compte des variantes philosophiques, anthropologiques, politiques, économiques et sociales qui déterminent la conjoncture culturelle africaine.
L'influence de Tchekhov sur la littérature est mondialement reconnue, la russité élégiaque qui émeut artificiellement les spectateurs et les lecteurs occulte la modernité de l'écrivain.
Le Congolais de ce nouveau millénaire doit savoir regarder correctement le monde dans lequel il vit, et se regarder lui-même tout en regardant le monde.
Ce volume rassemble des réflexions sur la tragédie publiée au fil du temps sous forme d'articles, interviews, préfaces, présentations programmatiques auxquels ont été joints plusieurs inédits.
Ce récit autobiographique retrace le parcours de l'indoubile ou le désoeuvré (en argot congolais) de Poto-Poto, cet enfant à caractère difficile qui perd très tôt son père, à l'âge de 8 ans.
L'oeuvre narrative de Silvina Ocampo (Buenos Aires, 1903-1993) est souvent associée à la longue tradition du récit fantastique du Rio de la Plata, au même titre que celles de Quiroga, Borges, Bioy Casares, Cortazar.
Relisant toute la vie et l'œuvre de Gustave Flaubert, l'auteur se demande comment un enfant, considéré par sa famille comme un idiot, peut échapper à ce destin tout tracé pour devenir un écrivain génial.
Au coeur de la tourmente que connut la Tunisie au temps des « printemps arabes », un couple se débat en dépit des dissensions qui viennent le hanter jusque dans le domaine de l’intime.
Lors d'une réunion entre amis, par exemple autour d'une bonne table et devant un verre de vin, chacun a sans doute vécu l'étonnement d'être interrompu, alors qu'il racontait une histoire qu'il avait vécue et qui lui tenait à coeur.
Albert Camus est très présent dans cet ouvrage dont le titre reprend une de ses idées majeures que l'auteure partage au plus haut point : vivre consiste pour l'essentiel à "faire son métier d'homme".
Alors même que la tendance est de frôler cette grande question de la réception de l'oeuvre négro-africaine sous le coup de procès en anachronisme, Konan Roger Langui relance le débat, cette fois, semble-t-il, pour trancher.
Trois romans de l'écrivaine Assia Djebar sont traités ici selon la méthode de l'analyse linéaire : L'Amour, la fantasia, Ombre sultane, La femme sans sépulture.
Winner of the Pulitzer Prize in drama as well as Tony Awards for best play and best actor, Tracy Letts has emerged as one of the greatest playwrights of the twenty-first century.
Les biographes d'artistes, la presse, le roman font circuler des représentations, proposent des codes de déchiffrement du monde, fournissent des modèles, des valeurs mais diffusent aussi des préjugés, des clichés, des légendes et des mythes.
Rachilde, née Marguerite Eymery (1860-1953), a publié à foison durant sa carrière et, bien que surnommée Reine des décadents et célèbre par son Monsieur Vénus, elle n'est retenue par l'histoire littéraire qu'en tant qu'autrice mineure de la décadence ou épouse d'Alfred Vallette, fondateur du Mercure de France.
Liliane Lazar a rencontré et interviewé des écrivaines féministes, Elisabeth Badinter, Dominique Desanti, Benoîte Groult, Eliane Tabone-Lecarme, Claudine Monteil, Danièle Salenave, Anne Zelenski, ainsi que des amies qui ont eu des liens très proches avec Simone de Beauvoir pendant plus de trente ans.
Cet essai reproduit le contenu des carnets que Friedrich Nietzsche est supposé avoir rédigés lors de ses différents séjours au bord de la Méditerranée.
Non seulement ce livre est le récit d'une vie particulièrement mouvementée, où l'auteur nous relate son expérience de l'exode et de la libération, de ses voyages, de ses études d'architecture à l'école des Beaux Arts ou encore de la guerre d'Algérie, où il fut officier parachutiste, mais c'est aussi un témoignage de toute une époque, que les plus anciens revivront avec nostalgie et que les plus jeunes découvriront avec plaisir.
Cette étude examine les multiples contours de l'imaginaire tel qu'il apparaît dans « La carte d'identité », ouvrage de Jean-Marie Adiaffi paru en 1980, à la fois comme outil esthétique, comme vecteur d'une pulsion onirique et philosophique, comme fondement d'une aspiration religieuse, comme voix d'expression d'une vision de soi et du monde.
Un jeune russe issu de l'immigration pré-révolutionnaire rentre en URSS dans la vague de retour qui marque le milieu des années trente par une démarche où sont jointes des convictions et d'obscures raisons policières.
Mariella Aïta établit dans cet essai la correspondance entre l'oeuvre de la romancière guadeloupéenne Simone Schwarz-Bart et la modalité narrative du "réel merveilleux".