Ilire Zajmi trace et signe son oeuvre, elle écrit tout autant qu'elle est écrite, poussée par la voix qui fait le poème, avec elle, malgré elle, et déploie l'incommensurable dans les mots, entre les mots, dans l'espace demeuré vacant autour du texte.
Après avoir témoigné (Une Petite Fille Privilégiée), puis réfléchi au retour du survivant (Après les camps, la Vie), enfin parlé pour quelques autres (Souvenirs en Marge), Francine CHRISTOPHE nous donne maintenant à lire ses poèmes : comptines presque enfantines, ou drames en peu de vers, le monde concentrationnaire n'est jamais loin.
Ancrée dans le vécu, avec l'ordinateur pour métaphore portable, la poésie de Charles Dagher est porteuse d'un désir de déplacer les frontières et de brouiller les codes.
Beaucoup de grands poètes, de Charles d'Orléans à Éluard, en passant par Nerval, Baudelaire et tant d'autres, envahis par des symptômes tels que nostalgie, insomnie, incapacité d'agir, angoisse profonde, obsession de la mort, ont laissé les traces de leur dépression.
An assured and inventive debut, The Thoughts explores different manifestations of intrusive thoughts as part of obsessive-compulsive disorder (OCD) before navigating through the twists and turns of recovery and love.
" C'est de la solitude travaillée de l'obscur et pour en éclairer sa profondeur que le poète nous accueille ici suivant trois partitions au long desquelles s'entendent les soubresauts intimes des cimes d'expériences humaines et leur nu foudroyé " Philippe Tancelin.
Denis Oussou-Essui a commencé à s'exprimer par la poésie considérée comme la forme la plus achevée de l'art avant de se tourner vers le roman qu'il bâtit toujours autour d'un poème.
"Ces textes possèdent un code secret infiltré dans les plis et replis du souffle, faisant écho à des traditions anciennes et à certaines accélérations de la modernité.
Les textes rassemblés dans ce recueil, des poèmes si l'on veut, illustrent un thème que rabâchent aujourd'hui les médias : celui des catastrophes naturelles et des mutations dont notre civilisation serait responsable.
Préfaçant « Le Rire Bambamania », ce deuxième recueil titré comme un clin d'oeil au fameux « Rire Banania » de Senghor, le professeur Ibrahima Wane confirme le diagnostic : « Le poète est au confluent de l'exaltation et de l'exultation.
Il manque à ma vie une branche / Que jamais je ne retrouverai / Je vais chercher dans mes rêves / Et à travers les rues de Santiago de Cuba / Les ombres de mon grand-père et de ma grand-mère méconnus / Dis-moi Fidel ce que tu as fait de mes ancêtres ?
Au fil de ses rencontres et ses déplacements chimériques, un jeune poète, Achille Hulej, se lance dans l'écriture d'un mythe qui, selon lui, révolutionnera la littérature et actionnera le monde.
Tout au long de Chants d'amour et de pluie, l'amour se dit à la première personne et est adressé, aussi bien à la compagne des bons et des mauvais jours qu'à toutes celles et tous ceux qui, dans cette suite infinie de rencontres ont touché au cœur.
Etudiant à Virton, Bruxelles et Nancy, Maël Gentgen possède cette qualité rare de nous emmener, sans heurts, à notre insu, dans ses paysages sonores, dans ses fresques lumineuses et colorées, à l'intérieur même de notre propre conscience.
« La qualité de cette écriture tient en un appel incessant à la relecture de ses lignes comme autant de sillons que le lecteur creuserait à lui seul dans la terre des mots entre les deux langues.
Whether in poetry, fiction, radio drama or sound installations, Esther Dischereit's work represents a unique departure in recent European writing: a distinctive, off-beat syntax of German-Jewish intimacy with the fractured consciousness and deeply rutted cultural landscape of today's Germany.
Un toit de papillons est un recueil qui part à la recherche d'un plaisir contemplatif et d'une quête de soi, car le poète tourne le dos à la vie quotidienne pour vivre la poésie et poétiser la vie.
Ce recueil de poèmes corroboré par un témoignage consubstantiel poignant est à l'évidence une modeste contribution à la culture africaine longtemps schématisée, stigmatisée et marginalisée par un impérialisme culturel occidental pour le moins binaire et borné.
L'auteur nous livre ici un ensemble de poèmes, dont certains revus et corrigés, voire réécrits, l'apprentissage et l'approfondissement de la prosodie étant passés par là.
A travers ces deux textes composites, l'auteur nous entraîne aux sources de quelques émotions : l'oeuvre et l'interprète, l'amour et la réminiscence, ainsi que la posture fragile du funambule quand la mort rythme l'inspiration.
La poétesse américaine Cecilia Woloch évoque sa grand-mère paternelle : une mystérieuse figure qui s'appelait Tsiganka, née au début du 20e siècle dans un village des Carpates.