A platsans les profondeursla glace où il ne reste quece perce-voir et cette lutte devantles gouffres horizontaux de l'imageauxquels je dis NONcar la chair qui échappe sur les bords de la surfaceme hurle au visage"je ne veux pas ressembler à ça!
La plupart des exégètes de la poésie de René Char privilégient, quelle que soit leur approche, une lecture transversale de leur : n'envisageant que rarement des textes dans leur ensemble, ils commentent le plus souvent des passages, voire des fragments dispersés.
Ni un manuel pour vaincre la dépression, ni un simulacre conseiller en bien-être, l'Apoptose est un recueil de poèmes, simple fruit de la fatalité, dans son essence même.
"Mais où va donc se nicher la poésie dans les proses les plus improbables escaladant les textes bâtisseurs de la liberté, sans peur ni reproche, mettant en branle les contre-rythmes actuels de la passion.
Le projet de ce recueil de poèmes en série a pour but de conserver dans un outil intellectuel les proverbes, parlers anciens et courants de notre mémoire collective culturelle malienne pour les générations présentes et futures.
Loin du lyrisme débridé qui imbibe une grande partie de la poésie colombienne des XIXe et XXe siècles, Omar Ortiz pratique un langage quotidien pour parler des petites gens, de leurs activités et des détails apparemment insignifiants de leurs vies, de leur ordinaire peuplé aussi de rêves, de tendresse, de beauté, de merveilleux, de fatalisme, de luttes pour la vie, d'indignations mais aussi souvent de désespoir.
« Les yeux de Fabian Charles sont des fenêtres grandes ouvertes sur un monde où les avions déchirent l'azur dans le vacarme pour débarquer leurs flots de touristes au milieu des peuples qui crèvent de faim, où des hommes jouent du fusil sur des enfants et pissent sur des cadavres.
L'auteur, loin des vertiges linguistiques qui aveuglent, crée ici un univers propice à la méditation, à la communion avec les autres et les forces primordiales de la nature, où s'impose l'éternel retour des saisons.
Ce nouveau recueil poétique, textes en prose, poèmes libres et waka, ouvre la Porte sur un cheminement intérieur, dans un Voyage immobile et l'impermanence du Temps.
Celle qui fut directrice de la collection « Poètes des cinq continents » chez L'Harmattan et, en 1981, co-fondatrice du CICEP (Centre international de créations d'espaces poétiques) en compagnie de Jean-Pierre Faye, Philippe Tancelin et Stéphanette Vendeville, a également été professeur de philosophie et d'esthétique à l'UFR d'Arts plastiques et sciences de l'art de l'université Paris I.
Célébrant la sensualité et les plaisirs, le Bourbonnais Evariste de Forges de Parny (1753-1814) est considéré comme le grand poète érotique des Lumières qui, à partir de son histoire personnelle, compose un roman en vers occupant alors le vide créé par l'échec de l'épopée.
Comme s'il se substituait à Dieu, le poète, marqué certes par la tragédie humaine qui sévit en Afrique Centrale, essaie de recréer un monde au-delà de toutes frontières.
Avec ce choix de textes qui mêlent moments et lieux du quotidien, échappées du rêve, déambulations dans une nature familière et retours sur images d'enfance ou de lointains territoires, le lecteur est invité à se laisser prendre par la simplicité du poème, par le fugace et l'inattendu.
Avec ce nouveau recueil, on est au-delà de l’émotionnel : il nous propulse malgré nous dans l’intolérable réalité des situations qui, d’un bout à l’autre du monde, attestent que des enfants, des femmes et des hommes, sont condamnés au mépris, livrés à la terreur, soumis à la torture, acculés à l’exil et au désespoir, projetés dans l’innommable, niés au coeur même de leur humanité.
Rich in river imagery and an intense sense of the passage of time, The Wash explores the incessant music that permeates journeys with a destination unknown.
Et si la Terre prenait la forme d'une femme humaine, d'unemère comme Elle, et visitait ses enfants, son époux, et qu'ilsparlent, ensemble, d'aujourd'hui, de demain, du monde d'iciet du monde divin ?
Maintenant que je suis sur le versant descendant de ma vie, celui où on se dit que tout virage pourrait être fatal, tout en apercevant, encore, en bas du précipice, la mer et ses promesses d'avenir / (.
C'est un fait historique avéré que la tribu des Bani Hasshass a mis à mort par le feu son esclave-poète Soheym, à cause de son libertinage à l'égard des femmes e la tribu.
Voici le point commun à ces voix différentes, internationales, ici assemblées : la quête pour la liberté sociale, littéraire et pratique donne l'unité dans une forme et un don spécifiques : "la poésie est une manière de lutter pour la liberté".