Cahiers de l'Association pour la Recherche Interdisciplinaire en Littérature Persane, cette revue a pour but de publier en français et en persan des poèmes, des nouvelles et des articles originaux concernant les différents paysages de la culture et de la littérature iranienne.
Mon REG'ART est un tas, un tout/Plus que de l'art, un pas vers vous/Mon REG'ART est là, il est fou/Et même quand il est las et à bout, /Il lutte de toutes ses faiblesses pour fortifier ses visions/Même quand il chute et se blesse, il reste focus sur sa mission :Changer le monde en le regardant tel qu'il est/Grande ébène, mon REG'ART est d'abord vrai
On retrouve avec force, dans ce cinquième recueil, cet univers poétique cher à l'écrivain congolais : la quête incessante d'un territoire, le " pays à venir ", l'emprise du déracinement et le bouleversement intérieur d'un homme confronté à l'errance perpétuelle
Écrire en peinture, en débattre, en ouvrir les potentialités théoriques, plastiques, interroger les référents sans jamais en revendiquer la dimension d'école sont les appuis de cet ouvrage, dans un débat stimulant entre le plasticien poète J.
En conservant la pureté de la poésie lyrique, Sempiternelles lamentations est un esprit sobre qui se lancine jour et nuit en tournant et retournant l'impérissable réflexion : que faire pour cette Afrique abusée, cette jeunesse dont l'avenir a été moulé dans l'industrie morbide de la flânerie, l'apathie, et la procrastination ?
Dans le prolongement des Equatoriales, l'auteur nous livre ici, la vision chaotique et tourmentée d'une terre devenue, tout à coup, "un univers mystérieux vêtu de foudres et de tonnerres/l'air de rien", un monde "soudain vide de signification".
L'image du poète russe Maïakovski, classique du XXe siècle est comme éclatée en de multiples facettes : dynamiteur du goût bourgeois du calibre de nos surréalistes, figure immense de la possession amoureuse, militant fougueux de l'utopie communiste, homme de " pleine voix " et suicidé inattendu, son œuvre semble remplie de contradictions que l'on a eu tendance à réduire à des espoirs déçus.
"Aubes" nous parle de l'enfance, du bonheur, de l'amour réconcilié avec la nature, mais aussi de la souffrance, du mal de vivre, de l'angoisse qui revient de façon récurrente.
Dans le but de faire comprendre pourquoi et comment les Viêt sont venus ou nés en France et d'apporter un témoignage en plus à l'histoire de son pays déchiré, Vân Hai décrit l'invasion des communistes ; l'esclavage soumis aux Viêt ; les avenirs brisés ; la fuite hors du pays, la nostalgie.
Force insoumise fabuleuse que ne troublent pas les mirages de l'invivable, de l'injonction et de l'apparence, que ne peuvent atteindre les leurres, ni les litanies de la vanité, un rêve coriace s'active rapide et vigoureux.
C'est la quête du bonheur, avec son élan vital, qui nous amène à nous élever vers la lumière, qu'exprime le quatrième recueil de poésie d'Ira Feloukatzi.
Ce long poème de 588 vers - avec un prologue, 37 strophes et un épilogue - retrace la trajectoire du lutteur sérère, en nous situant au coeur de cette tradition multiséculaire.
En 1974, grâce à Pierre Drachline, son premier recueil Ouvrez le feu (Editions Plasma) sonne comme un coup de tonnerre dans le paysage quelque peu figé de la poésie française.
Ecriture toute en nuance pour saisir les liens qui se tissent dans nos rapports avec l'orange et la goutte d'eau et la place qu'ils tiennent dans notre espace intérieur.
Au cours de mes multiples pérégrinations/J'ai appris que mon Seigneur est lumière/ Sa clarté englobe les cieux et la terre/ Nourrissant l'humanité d'éclats éblouissants /Réfléchissant des étincelles scintillantes /Un véritable entrelacement de créatures pieuses /Lorsque d'ignorants obscurantistes cheminent /Ne profitant que peu de leur court séjour /Emprisonnant leurs nobles âmes Alors que de vénérés sages/ S'oublient et se consument /Se soustrayant aux ténèbres maléfiques/ A l'aube d'une apocalypse annoncée/ Absorbés par des pensées sataniques /Nonobstant mon penchant pour le savoir Dieu m'abreuve de cours d'eau nouveaux.
"Le projet poétique de Sally DABO dans ce recueil peut, toute proportion gardée, être perçu comme un pari gargantuesque, puisqu’il s’agit d’explorer l’empire du sentiment le plus noble (l’Amour) jusqu’à ses horizons limites.
Si Camille Claudel revenait pour témoigner de son internement, du chemin parcouru entre le désir et le délire, entre le surgissement de son génie et le tarissement de son art, si les mots avaient été sa matière première, si sa parole n'était restée interdite, si Camille Claudel avait été poète.