La première partie de l'oeuvre est composée de poèmes et d'histoires courtes où s'entremêlent, astucieusement, sensualité piquante, érotisme acidulé, humour savoureux.
Voici le résultat d'un travail à six mains, trois femmes-auteurs mêlant leurs mots, tressant leurs écrits et leur amitié pour faire survenir un quatrième auteur.
Vivre à l'ombre de la lumière, dans l'espoir que retentisse un jour la sirène de la liberté qui, raisonnant dans notre monde, brise les chaînes de la servitude, et autorise à espérer l'aurore du renouveau.
L'auteur, poète et comédien nous fait partager sa découverte sensible du monde, sa vie rythmée par les heures africaines qui rythment la vie, le chant des griots, les nuits fraîches, odoriférantes et symphoniques.
Cette approche de la lecture de la poésie contemporaine par le biais du palimpseste, (les poètes analysés : Edouard Glissant, Nicole Brossard, Tahar Ben Jelloun, Edmond Jabès, Marie-Claire Bancquart, Jean Daive, André du Bouchet, Jacques Roubaud ), permet de découvrir les richesses du poème par le moyen d'une poétique de la complexité.
Dans ce recueil, la voix poétique surgit parfois comme sous la forme d'un véritable réquisitoire contre ceux qui, ancrés de plein pied dans l'univers de la mondialisation, semblent bel et bien privilégier le projet et la rentabilité comme le projet de Conga au détriment de la bienveillance et de la protection de la Planète qui nous fait vivre et de ceux qui subsistent à travers elle et ses bienfaits.
"Regarde en face les désastres / au-delà de la consolation / Apprends à bâtir / retrouve la mémoire / des lieux de dilection / Loge la passion du monde / dans le creux du roseau / que tient attentif / le scribe millénaire"
The definitive anthology spanning from 1948-2014, complete with new poems, from multi-award winning Dannie Abse, one of Britain's most well-respected poets.
Les poètes sont des rêveurs affamés, toujours actifs, jamais paresseux, soucieux de protéger les mots, de les empêcher de devenir de simples bruits, des assonances sans vertu.
"L'art original de Marie-Lise Corneille est d'être le médium qui nous fait entrer dans un univers de vibrations ; sous ses doigts créatifs, les mots sonores, colorés, fruités, délivrés de toute gangue, prennent un nouvel essor, s'entrechoquent, s'entrelacent dans des danses frénétiques, des hymens insolites révélant les trésors de leurs polysémies implicites, réveillant les richesses sémantiques oubliées ou perdues pour nous transmettre la pluralité, la simultanéité des perceptions foisonnantes du réel, telles les polyphonies splendides d'une symphonie recélant une multitude de virtualités.
Notre rêve sera réalité au prix d'une triple révolution à accomplir : l'imaginaire africain, l'invention de nouvelles rationalités et la ré-imagination de nos structures éducatives.
À la fois manifeste, pamphlet, tribune, fleuve d’espoir et de désenchantement, cri de colère et d’amour, appel à l’amitié mais plus encore interrogations sur le monde.
Venue du Maroc et venue de la langue arabe, voici une oeuvre étonnante composée de "poèmes choisis" qui donnent justement au lecteur le choix, soit d'y lire une sorte d'"autobiographie", soit d'atteindre à un "chant général" célébré jadis par Pablo Neruda et teinté ici du malheur qui aspire fiévreusement à se métamorphoser en bonheur.
La voix que l'auteur emprunte dans ce recueil révèle des accents proches du chamanisme, spiritualité caractérisée par un désir conjoint de pureté et de sauvagerie.
Parce que chaque petit matin nous apporte le souvenir du prophète qui bouleversa le monde avec la force de son verbe ; parce que chaque petit matin de pierraille au coeur des îles de misère, chaque petit matin de ciel ardent, chaque petit matin de volcans réveillés et de mots en éruption est une résurrection, je salue à la fois le roc et la cendre, le géant et la pierre, celui qui ébranla le langage avec des mots aux bords de l'incandescence, la sentinelle de ma race : le Père de la Négritude, Aimé Césaire.
Voici l'Anagrammaire mots-NECTARS aux CARNETS / Comme cette musique sur ces ENCARTS CRANTES / Par ce PRESAGE les ARPEGES aux CAHIERS / J'ASPERGE ma liqueur sur l'autel les CHAIRES