A la frontière du scénario de cinéma, du théâtre et du dialogue poétique, "Scénario" explore la mise en cause de l'existence humaine dont la profondeur ressemble à un océan de sentiments variés.
En faisant surgir des bulles matricielles où sont closes des éblouissances et des promesses vastes, Najat Makki nous confronte aux stridences de la lumière et aux vibrations de l'univers.
"La deuxième chose extraordinaire de ce jour, c'est l'eau de mes rivières, qui remonte vers sa source réinventée comme les vraies couleurs de tes rêves ; ou comme ces éruptions incandescentes de lave phosphorescente et de sang.
C'est en renouant avec les valeurs initiales de la poésie que s'est construite cette anthologie des poétesses péruviennes pour faire entendre leurs voix dans toute la diversité de leurs expériences et de leurs talents.
Dans ce monde où l'intox médiatique est souveraine, le poète a la mission de se lever et de parler avec d'autres mots, des mots lourds de leur poids d'humanité.
« Quand l’âme est à quai est un hymne à la nostalgie créatrice, à la vie dans toutes ses dimensions profanes et religieuses, à l’amour-fusion, à la tendresse qui en découle, à la nature simplement.
Ce recueil est une recherche d'apaisement, en quelque sorte un exutoire, peut-être même une psychanalyse, face au mouvement inexorable du temps qui passe en emportantl'enfance et à la réalité d'un monde consumériste qui ne porte plus ni rêves, ni idées, ni idéaux.
Sans étiquette, dans la quête de l'être, dans l'ethi-quête, Au fil de l'eau nous raconte et murmure à nos oreilles l'amour de l'autre, de l'aimé, de celui qui nous met au monde et nous nomme parmi le genre humain sur la terre de Normandie ou d'ailleurs peu importe à dire vrai ou à vrai dire.
Ce recueil de poèmes exprime la certitude de l'auteur que l'espérance des Ivoiriens, leur foi en Dieu, leur patience, leur détermination dans la résistance, aussi bien au pays qu'en exil et dans les milieux de la diaspora ivoirienne, n'ont pas été vaines.
Ces Propos réfractaires reprennent deux séries de formes brèves – dans la tradition des Moralistes du dix-septième siècle –, devenues introuvables, augmentées de cinq méditations sur l'uniformisation des êtres et des choses, la morale, la langue française et le fil de l'Âme.
Comme s'il s'agissait d'expériences personnelles, les histoires racontées par Teresa Calderon cherchent à mettre en cause le quotidien de notre existence.
"Nous sommes témoins d'une époque où les ours ont rejoint le cri des hommes et, subissant le réchauffement climatique, cherchent des morceaux de glace disparus à la surface de nos pôles.
A l'heure des obscurantismes féroces, le rappel, à travers les millénaires culturels de sourires et fragments de sagesse vient ici comme une heureuse fortune soutenir la lucidité de poètes et écrivains contemporains.
Pour faire ressortir l'originalité de la poésie africaine du XXe siècle, les critiques l'ont opposée à la production française versifiée du classicisme.
Quand auront passé / Ouragans / Et vents / Et tempêtes / Sur la tête des dunes / Quand les hamadas / Auront frémi / Aux caresses / De l'harmattan / Je viendrai / Dans mon boubou ample / Gonflé de bises / Et de gifles de sable / Vous conter la légende / Des dunes verdâtres / Et du silence des oasis.
Par son double statut de muse et de créatrice, la femme surréaliste occupe une place essentielle dans la représentation artistique surréaliste en assurant la résolution de l'opposition du sujet à l'objet.
Le moi poétique - un moi féminin cloîtré, dur et fragile en même temps, comme le passage des saisons sur le versant intime du silence et de la solitude - dévoile dans ce recueil un réseau d'analogies surprenantes où la lumière affronte l'obscurité et la certitude transcende le doute.
On reconnaît en général dans l'oeuvre puissante de Geoffrey Hill (né en 1932) "l'une des plus hautes voix de la poésie anglaise contemporaine" (Patrick Kéchichian).
Depuis longtemps, on se méfie des gares car on est gravement phobique de leurs quais, ces lieux de l'entre-deux qui, malgré des années de psychanalyse, vous empêchent d'être comme tout le monde.
Dans ce recueil, à l'aube de ses Trois saisons sur terre, Francis Lamberg agence textes de jeunesse et écrits récents pour dire le temps qui passe, celui qu'il fait et celui qu'il conjugue de temps en temps.
L'écriture de Laurent Poliquin est une invitation à l'égarement dans des sentiers qui permettent au réel de gagner en intensité et de lui infuser un sens de la rêverie et de l'innocence.
Nos voix tracent / De grands cercles / De vous à nous / Il serait temps / De les rappeler / Au bercail de la pensée / Écoutez / Nous n'avons pas dit / Notre premier mot / Un recueil qui est un hymne à la femme, aux femmes, à la grande maternité de l'univers, dans un style concis, heureux, amoureux du mot juste.
Une parole dit, seule d'abord, puis raconte, puis se dédouble, en résonance avec une autre, puis une autre, puis d'autres, puis enfin avec une seule, jusqu'au chant.
Le chemin du langage rejoint le chemin spirituel : il s'agit de conserver la vigilance, d'éviter la routine qui fait sombrer dans les abîmes des phrases toutes faites, des lieux communs.
Après un premier recueil paru en 2017 aux éditions L'Harmattan, Norbert Calderaro, magistrat retraité, poursuit dans ce deuxième recueil intitulé Harmonies sur l'amour infini sa quête de l'amour infini qui peut embrasser, de sa présence bienveillante, toutes les différentes facettes de la vie humaine, du couple à la vie sociale en passant par les religions.
Les vents solaires, à la fois spectaculaires et apocalyptiques dans l'évolution du système planétaire, symbolisent ici dans cet imaginaire poétique l'expression la plus prosaïque du désenchantement face aux doutes et aux incertitudes de l'existence.
Une nouvelle énergie poétique que l'on découvre dans ces textes du poète arabe Adel Khozam, habile à produire des images, à unifier les sens et les idées.