Des chants de l'expérience sans cesse répétée : l'exigence sur soi suivie de résignation, de relâchement ou, au mieux, de trouvailles dont le soleil décline très vite.
Cet ouvrage rassemble deux poèmes non linéaires et constitue une esquisse des combats spirituels et politiques qui préludent à une ère nouvelle pour le monde.
le monde se tait le monde appartient à ceux qui l'ignorent j'écoute le silence sans mémoire le silence de l'oubli libre assez libre pour provoquer le hasard et la porte d'un pays indifférent s'ouvre sur des territoires où l'on peut vivre sans passé étranger
"Issa Hassan Al-Yasiri revient avec lucidité sur sa propre consumation de la vie dans un regard plein de compassion sur l’écoulement indicible du temps.
Pénible l'attente d'une paix qui tarde à venir,son heure n'a pas sonné aux oreilles des vizirs,L'auteure, originaire d'Alep, vit les évènements tragiques depuis leur éclatement au printemps 2011 et les transcrit par des récits, sous forme de poèmes, poignants de douleur et de révolte.
Cynthia Miller's debut poetry collection, Honorifics, is an astonishing, adventurous, and innovative exploration of family, Malaysian-Chinese cultural identity, and immigration.
A puddle, lighthouses, the financial crisis (in three parts) or seeing a goal scored from a passing train, these typically sharp-eyed and brilliantly inventive McMillan poems often can't help being very funny, while also being, as usual, more serious than they seem, and more hurt.
Cet opuscule emmène le lecteur dans un voyage au coeur des mots, vers des déserts improbables où la voix, ferrée par l'inconscient, s'exprime dans un jeu d'ombres et de lumière.
In Ghost Letters, one emigrates to America again, and again, and again, though one also never leaves Senegal, the country of one's birth; one grows up in America, and attends university in America, though one also never leaves Senegal, the country of one's birth; one wrestles with one's American blackness in ways not possible in Senegal, though one never leaves Senegal, the country of one's birth; and one sees more deeply into Americanness than any native-born American could.
"Il faut témoigner pour le peuple grec en dénonçant les manoeuvres de fondamentalisme économique, social et culturel qui s'acharnent sur la Grèce et son peuple, comme ils s'acharneront contre tous les peuples.
C'est vers ces femmes, vers leurs enfants, vers leurs religions et croyances que ces lignes prennent la fuite, à travers leurs espoirs que son écriture coule.
Aiguilles de pin donne à sentir les émotions disparates que nous offre le désordre de notre quotidien : les joies, que procurent tout autant la nature que des chansons, des musiques, des films, des lectures, des formes peintes, et puis ces déchirures que sont les disparitions, les guerres incessantes, les blessures de l’âme.
Dans cette édition bilingue, l'écriture se confronte aux vices de l'Occident (au "Mac Donald qui [nous] mange") mais aussi aux réalités de la vie quotidienne en Chine, à Shangai notamment.
Ecoutant Aimé Césaire, qui en pleine colonisation invitait les artistes et les hommes de culture à assumer leur responsabilité en hâtant le mûrissement de la prise de conscience populaire, l'auteur authentifie le sentiment d'oppression en le mettant au service de l'espoir.
Sans mal ce littoral et sa bonne nécessitésans malces sables ensemençantsans mall'éphémère substance de la mersans mall'observance de cette lumièresans malces fleurs du tamaris d'étévalidées par le ventParoles surgies des eaux primordiales,chant d'un lieu absolu autant qu'habité de réel.
Après avoir vu le monde comme une mosaïque fragmentée, découvert les songes d’un voyage aussi bien réel qu’imaginaire et goûté à la rêverie du monde marquée par l’existence d’êtres durables, l’auteur mesure dans ces Vers nordiques ce qui succède à la porte du néant et qui s’est déployé avec magnificence en donnant naissance à la beauté, aux émotions et à la spiritualité.
Alors que l'inscription, en 1987, aux programmes français des agrégations de lettres des premiers recueils poétiques de Léopold Sedar Senghor a manifesté avec éclat le rayonnement et le classicisme de cette oeuvre, il nous a semblé urgent d'en prendre la mesure par un numéro d'Itinéraire et contacts de cultures qui ne se satisfasse pas de rituels d'hommage et de célébration, mais qui s'attache à éclairer l'originalité de sa démarche poétique.
Abdoukhadre Diallo nous propose d'inspirer l'air rare de "fastes instants d'éternité" et de fêter l'instant de l'amour retrouvé, ici et maintenant, comme si demain état classé sans suite.
Que j'aime Sokone, la petite Cité, / Blottie en son bolon parmi la mangrove / Comme île flottante dans sa félicité, / Comme berceau de douceur, en son alcôve.
"Livre ouvert à tous les vents de l'esprit, livre spirituel entre tous, livre de l'autre voix, celle du repli sur l'âme, celle qui brûle ses vaisseaux pour les pays sans rivages, sans frontière, sans princes, celle qui pose l'infini au commencement et à la fin de toute chose".
"Je traverse le Bazar d'Khalili, la puanteur du Caire, épices ambrées et tapis fraîchement tissés emplissent mes narines de plaisir ; ces images de pauvreté, de sexe clandestin et de t-shirts, ces images de mendiants, ces images du Tiers Monde qui s'écroule tandis que le Premier Monde est à son aise".
Maître Titinga explore grâce à sa connaissance et son langage magiques l'intérieur de l'homme du désert, de la savane ou des forêts, dans la vie et dans la mort.
La poésie de Marc Fontana est une quête du bonheur, aussi bien dans le regard offert aux choses, la découverte tenace des sensations claires ou obscures qui le lie intimement à la nature, que dans la démarche amoureuse.
Dans l’entre-deux d’un monde brouillé de souillures, il y a un continent riche et attractif, mais agressé, dévasté, spolié et laissé à lui-même et ceux qui ont pour tâche de le soigner semblent passer à côté du grand défi.
Cri suspendu, rébellion poétique sans fin face à l'infinie cruauté humaine, cet ouvrage et ses entrelacs de poèmes en prose et de chroniques ont été rédigés deux ans après la révolution syrienne.
En interrogeant notre rapport au monde sur le mode de l'exile, du mystère de l'être et de l'incomplétude, la poésie tente de capter cette épiphanie de l'être qui nous ouvre aux vertiges de la présence comme une fulgurance.