« Quand l'absurdité de notre destin, l'approche imprévisible et inéluctable de la mort comme seule certitude, l'intolérance, l'injustice et la violence comme réalité quotidienne, paralysent le désir d'agir, de créer et de transmettre, il est bon de revenir auprès d'Albert Camus pour éprouver ce qu'est l'envie de vivre.
Living by Troubled Waters is the third poetry collection by Roy McFarlane - an extraordinary, uncompromising book exploring slavery, colonialism, and the continued tragedies visited upon Black bodies whilst these legacies remain unresolved.
Au-delà de la thématique et de quelques remarques générales sur la poésie, le regard critique de l'auteur met en exergue les spécificités esthétiques de chacun des poètes étudiés.
Le poète allemand Ludwig Derleth (1870-1948) n'est le plus souvent cité que dans les études sur George ou Thomas Mann, inspiré de cette figure pour des personnages de ses romans.
Attentive au devenir du monde, l'auteure, sur le seuil des portes s'ouvrant et se fermant sur les aspirations, les menaces ou les peurs de l'homme, fait se croiser les témoins du passé et les promesses de demain, dans une exigence que seul le langage peut signer et sceller comme une alliance que la mémoire consigne.
Poems of the Spirit expresses the close contact of God to his creation through verse and speaks on how he is concerned about every aspect of our lives - from a delicate snowflake to the love of a mother.
D'absurdité d'être et de terribles affinités électives aussi, à en croire Robespierre acculé écrivant : Je consens que la liberté traite Desmoulins comme un enfant étourdi qui avait d' heureuses dispositions et qui a été égaré par les mauvaises compagnies.
Quand le réel du quotidien est traversé par la sincérité des sens, la poésie se manifeste comme un bouleversement essentiel dans les fragments du temps.
Emerveillée par le pouvoir créateur des enfants, Danièle Corre accompagne leur écriture depuis 25 ans, le temps d'en faire des hommes et des femmes que la poésie émeut et dont elle reçoit des témoignages revigorants, tous évoquant le temps gagné dans la connaissance de soi.
Dans la perspective de ressasser les merveilles, les grâces et le don poétique que Dieu a mis en nous, Biayenda, don gratuit pour l'humanité nous fait naviguer dans les méandres du monde poétique à travers quasiment une soixantaine de poèmes.
"Pas si fous ces fous de poésie librement embarqués ensemble, de l'un à l'autre relayant et reprenant le souffle, coupant l'air conditionné, interpellant les passagers des paquebots de croisière pour saluer et accueillir ceux des radeaux en perdition.
Fenêtre avec esseulement est le premier recueil en français publié par Ara Alexandre Shishmanian, historien des religions et auteur de plusieurs études sur l'Inde védique.
L'auteur, a pris la plume pour les bannis afin qu'ils soient réhabilités et pour les déshérités afin de leur donner un héritage : sa parole enrichissante !
Ce recueil éclectique nous emmène dans l’univers sensible de l’auteur qui aborde des thèmes fédérateurs pour trouver résonance dans le coeur du lecteur.
Comme une halte poétique au fil du temps, ce recueil essaime une vision poétique où les vocables sont encore le meilleur mode transitoire vers l'avenir dans une poésie riche en sens comme en signes.
La peinture, la zoographia, le "dessin du vivant", Platon l'accuse de "dire toujours la même chose", le permanent, le répétitif, comme les rites et les coutumes, la longue durée des anthropologues.
«Quand de la faille, inaperçue dans son développement, Jaillira l'eau lucide, Son flux s'enrichira des feuilles Pleines des contes entonnés sous l'arbre.
Dans le poème sanskrit Mahâbhârata, aussi ancien que monumental, s'exprime fortement et fièrement la culture traditionnelle de l'Inde, à savoir hindoue.
Où est ici est une anthologie poétique dans laquelle Julio César Galán construit progressivement son projet poétique : poésie spéculaire / poésie non finito, dont le but est, en quelques mots, de réunir réécritures et écriture, souligner l’erreur, montrer les diverses vies possibles du poème… Il s’agit de mettre en lumière sa génétique textuelle.
L'enfant a connu le Dieu de son village et il l'a suivi sur ses routes comme s'il était dieu et même arbre, et même l'Arbre par excellence, et sans doute surtout - en le travaillant comme son père - le bois, comme s'il était sa propre chair.
"Il y a dans ce livre une férocité lucide, un engagement vers les contraires ; paradoxale vivacité de l'esprit entre la bouche qui exprime et celle qui dévore, entre la main qui crée et celle qui brise.
Ce chant de deuil est un hommage à Matoub Lounès tombé dans la lumière crue du jour sur une terre où les bouleversements de l'histoire n'ont pas fini de détruire l'homme et la civilisation.