Se situant entre tradition et modernité, ce recueil de poésie décrit, sur le modèle proverbial et fragmentaire, l'expérience du sujet dans nos sociétés contemporaines.
Un ensemble de petits textes qui se risque dans les nuances de ce qui se voit, ce qui est senti dans le pacte possible, encore possible, entre la briéveté des mots et l'accueil des choses dépouillées de leurs illusions, ne gardant que les traits d'une ultime vérité.
L'orphelin qu'on maltraite, le bâtard qu'on insulte, le prisonnier qu'on torture, le malade qu'on rejette, le riche qu'on culpabilise ou tout simplement l'homme qu'on stigmatise à cause de son identité : voilà ceux auxquels s'adresse l'auteur de ce recueil poétique.
A l'âge où les SMS tendent à se substituer à la langue parlée et où les mots deviennent des cobayes, ces "Silences, mots et soupirs", auxquels s'ajoutent des illustrations de l'auteure, reflètent son désir de se poser, de se retrouver et de trouver enfin l'équilibre entre le vide et le plein.
Une fin de quelque chose, le début d'une autre… Si on cherche une dimension préfiguratrice du poème, sans doute doit-on la rapporter autant à la lectrice, au lecteur qu'à l'auteur qui, par le présent recueil, se fait le passeur entre nous, d'éternelles inquiétudes quant au devenir de l'Homme.
«Entrelacs», plus précisément entrelac de pensées parce que la poésie entrelace les mots, les sensations et les idées comme le fait, avec ses briques de molécules, d'ADN ou de protéines, le «poïen» de la vie elle-même dans ce qu'elle a de plus biologique.
Dans l’écriture de Monique Richard Guillain les discorps charnels et les émois de la couleur se répondent en des moments d’une extrême intensité Quand l’angoisse d’être au monde se heurte aux champs de mines familiers, à une terre nourricière dévastéeQuand le corps, funambule insensé, ivre d’émotions vacille au bruit tonitruant du silenceQuand la mort et le sang chantent les attraits du videLa violence enfouie / Substitue au couteau / Le pinceau Le souffle taillade les mots Des onomatopées bleutées / Volent en arabesques folles
"Deux forces se battaient en lui : l'inconscience et l'insurmontable désir de revivre ce feu de la passion, cette destructrice indomptable de la souffrance et de l'abandon de soi, les souvenirs sortis par tous les pores de son corps.
Le présent recueil est une invitation pour chacun à découvrir des chants de voyage qui unissent l'expérience vécue à la célébration des géographies humaines.
"Le livre de Chehem Watta ne vise pas la démonstration, ni l'exégèse, il est poème, cantique d'amour à Rimbaud, à la corne d'Afrique et à l'union des deux, reconnaissance et prière.
Si tu pouvais comprendre / La rose est mon sourire / L'avenir de ton nom / Le présent de notre partage / Oh ma toute petite / Oh ma tant aimée / Par quels degrés d'absence / La Chair / S'est-elle obscurcie ?
Issus de notre embouchure mentale, ces vers, inspirés d'une parenthèse de vie du Président Denis Sassou-Nguesso depuis l'aube de son existence stellaire jusqu'au temps qui coule, louent son engagement patriotique et ses exploits.
C'est un livre de bord ouvert sur l'Océan / C'est un voyage au large en quête de nous-mêmes / Une navigation dans l'écume et l'instant / A l'horizon du monde, à portée de poèmes / Dans l'ivresse des jours, dans le cristal des nuits / C'est une traversée où le temps se dissout / S'appuyant sur le vent pour mieux rêver nos vies / Qui prend ainsi la mer se dépouille de tout / Partons !
Partir n'est jamais un « aller-simple » de même que passer d'un pays à un autre ne peut se résumer qu'au franchissement de la seule frontière géographique.
An “astonishing” book of poetry from the Pulitzer Prize–winning author of American Primitive and “one of our very best poets” (Stephen Dobyns, The New York Times Book Review).
Le frein lacéré de ta joie usé, corrodé comme on déchoit à l'abattoir plein de stances engorgées Vois, je m'abats à genoux j'ai quelques mots au croisement de la gorge Écoute-les, jamais ils ne sortiront Ils sont de moi à toi, ils sont mort-nés, comme nous deux peut-être.
Avec ce recueil de poème, l'auteur, qui s'est toujours jeté dans la bataille quand il croyait reconnaître l'injustice, ne fait rien d'autre que de continuer sa résistance.
Ce recueil poétique révèle une écriture de la durée et de l'instant, élaborée dans les espaces pluriels, portée par l'expérience du corps et de l'absence.
Il faut sans doute que la poésie soit un grand arbre, un de ces badamiers qui porte un feuillage d'avenir, des branches de désir, un tronc de l'instant et des racines du souvenir.
"Dans une langue belle et fluente, échoïque, çà et là, à la force éruptive d'Aimé Césaire, à la bleuité de la langue persienne, et au rythme de la cumbia, Roger Parsemain, dans une originalité sans partage, poursuit un travail de poète sans rupture ni discontinuité depuis l'oeuvre matricielle, Litanies pour un canal, jusqu'à celle.
Il faut lire ce recueil de poésie en prose, écrit à deux corps et deux coeurs qui partagent leurs secrètes, mais vitales émotions au sujet de leurs actes de vie.
The Poetry Book Society's quarterly poetry magazine featuring sneak preview poems, exclusive interviews with major worldwide poets, reviews and extensive listings.