Rompant avec les études aujourd'hui classiques d'anthropologie rurale sur le paysannat, Monique Ukroum part de l'idée que le groupe social le plus révélateur des mutations socio-économiques africaines de la première moitié du XXe siècle est celui des salariés, d'abord ruraux puis de plus en plus urbains, qui cristallisent les contradictions nées du choc colonial.
Ce panorama de l'histoire de l'Unesco sur ses trente premières années est fondé sur l'analyse d'archives inédites de l'Unesco, de l'ONU, et de plusieurs Etats membres, ainsi que sur des témoignages et entretiens, dont celui de Claude Lévi Strauss.
Ce livre examine les modalités d'insertion des économies arabes dans les réseaux internationaux de production et d'échange, dans le système énergétique mondial, et dans le système monétaire et financier international.
Les analyses ici réunies questionnent trois leviers de l'intégration au sein des sociétés euro-méditerranéennes plongées dans une crise systémique aux implications tant politiques que sociales : la question des langues qui fait du multilinguisme un élément essentiel dans l'ouverture à autrui ; celle des politiques éducatives, décisives dans la formation de compétences ; celle, cruciale, des circulations dans un espace moins ouvert qu'il n'y paraît, où la nature de ces flux, touristiques ou migratoires, conditionne les termes de l'échange.
On peut a priori lier le retard du développement de l'Afrique à une inexistence ou plus simplement à la négligence accordée aux statistiques par les gouvernants et les chercheurs.
Cet ouvrage met en lumière les conditions dans lesquelles le partage de l'Afrique subsaharienne a été fait, la création des Etats coloniaux, ainsi que la décolonisation.
L'objectif de la revue est de collecter des données, d'organiser des connaissances sur différents aspects de la vie socioéconomique de la région du Kivu.
A partir de l'an 2000, les dirigeants africains vont opter pour un mécanisme d'évaluation par les pairs (MAEP) dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), considéré comme la nouvelle voie pour l'émergence africaine.
L'auteur démontre que la réduction de la misère, de la pauvreté, de la maladie et de la faim ne peut se réaliser sous la dictature et l'oppression ; que seul un système politique démocratique, avec un Etat de droit issu d'élections libres, transparentes et régulières, qui engendre le développement socio-économique, culturel et spirituel, peut résoudre de tels fléaux sociaux.
Contre chaque difficulté d'importance, les chefs d'États africains semblent impuissants au point de requérir constamment l'aide de la communauté internationale, notamment celle des anciennes puissances coloniales.
L'eau est un des grands enjeux sociaux, économiques et politiques de notre temps et la gestion individuelle et collective de cette ressource est à l'ordre du jour.
Ce volume analyse la pluralité des processus d'intégration régionale, concernant particulièrement les pays en développement, sur les plans économique, commercial, institutionnel, le problème des normes sociales internationales et les mécanismes de coopération permettant la production de biens publics mondiaux.
"Ma vision de l'avenir du Burkina Faso est celle d'un pays uni où l'homme et le peuple sont au coeur de toutes nos actions ; un pays où des femmes, des hommes, des jeunes, fièrement enracinés dans leur culture séculaire, regardent avec sérénité l'avenir qu'ils interrogent, planifient, affrontent avec courage et dignité ; un pays, une société en bonne santé physique et morale [.
Après avoir traité du lien entre corruption et pouvoir, l'auteur s'attaque ici à l'idée dominante selon laquelle la corruption serait une stratégie vitale d'autoconservation.
Il ne faut pas trop simplifier les problèmes de la pauvreté, afin de redonner du sens aux actions entreprises pour la combattre et aussi étendre la portée de ces actions.
L'objectif général de cette recherche est de faire une étude prospective sur les possibilités de financement interne du développement au Sénégal et de formuler des recommandations pour améliorer la mobilisation des ressources fiscales.
Cet ouvrage, qui tente de renouveler la problématique du développement en prenant appui sur le cas de la république de Djibouti, avance deux propositions: la première consiste à appréhender le développement à partir d'un cadrage macroéconomique qui prend en compte des éléments de coordination informels; la deuxième consiste à introduire la question de la firme comme élément clef de la question du développement.
L'incapacité des Etats africains à gérer leurs déchets ménagers au lendemain de la démocratisation a ouvert la voie à l'intervention des collectivités locales.
En termes provocants, cet essai pose la question de la place de l'Afrique et de la culture africaine dans le monde globalisé du XXIè siècle qui commence et propose aux africains d'instaurer, ici et maintenant, une société dans laquelle chaque individu répondrait de ses actes.
Cet ouvrage s'articule autour de deux parties : Africains et africanistes: théories, méthodes, pratiques (articles sur les flux touristiques en Afrique, Tourisme et développement en Afrique du Nord, Du tourisme de masse au tourisme situé etc.
Suite aux échecs des stratégies d'industrialisation conduites par les États postcoloniaux durant les fameuses « décennies du développement », l'espoir se trouve de plus en plus dans les expériences concrètes de développement local.
Louis Tobie Mbida retrace son histoire personnelle et ses rencontres depuis son entrée en politique en 1990 qui ont nourri ses convictions et tracé sa ligne politique.
L'intelligence économique intervient aujourd'hui comme un outil efficace pour analyser le développement de l'Afrique, dans la mesure où elle intègre les facteurs culturels et environnementaux liés à chaque pays.
Ce livre se présente comme une tentative de réponse aux cris d'alarme lancés par Daniel Etounga Mangnelle et à ses interrogations : Quel sera le support des bouleversements comportementaux qui doivent s'opérer pour que le destin de l'Afrique change ?