"Dans le brouillard naît un criDans la nuit naît un phareDans la vie naît un pleur qui s'enfle et étouffeDans la solitude naît un soufflePlus fort que le cri (.
Le titre de ce recueil évoque les démonstrations équestres de voltige "décousues d'apparence, mais en vérité réglées, minutieusement minutées, préméditées".
Pour ne pas se laisser prendre par l'urgence puis l'oubli, JF Ménard fait ici retour sur images, voix et visages du peuple d'Haïti de longtemps malmené par les éléments et surtout par l'incurie mais qui veut toujours croire aux voix dans les arbres.
Le poète s'applique ici à décrire chacune des grandes figures de cette période sombre de l'histoire de France et de la Guadeloupe et les lieux symboliques où ces événements se sont déroulés, et permet au lecteur d'aller le plus loin possible dans son imagination, sa réflexion, son sens d'analyse et ses découvertes historiques.
Se situant entre tradition et modernité, ce recueil de poésie décrit, sur le modèle proverbial et fragmentaire, l'expérience du sujet dans nos sociétés contemporaines.
Allégorie puissante et belle, d'évocations plus ou moins traumatiques, d'instants de grâce, Guerre oubliée conduit le lecteur à scruter chaque mot pour se pencher sur les énigmes de la création et tenter d'en découvrir l'essence, tant il est vrai que cette écriture surgit d'un savant puzzle où se déconstruit un monde univoque pour un voyage initiatique aux confins de la solitude.
Quand vous entrerez dans ces pages, suivez cette voix d'outre-lexique, localisez la langue, attrapez-là et serrez ; vous pourrez alors commencer à tirer, en douceur mais sans faiblir : le chant montera forcément.
L'auteur livre ses idées qui se cognent, de courts instants perplexes, sans tenir la rampe, où il pleut des secrets d'ordre créateur, ivres et légers dans un court-métrage aux couleurs vives aboyant sur la lande.
Si l'on a plus ou moins misé toute sa vie sur cet insaisissable : la poésie (on l'appelait jadis la création), c'est par refus de se soumettre aux seules contraintes de l'existence et pour ne pas avoir à intégrer le quotidien cortège des masses travailleuses… Voici un aperçu des textes de l'un des plus grands poètes roumains contemporains.
Ces "métamorphoses" sont celles qu'engendre, par son rythme, la poésie, en manifestant l'invisible et traduisant le silence, processus dont le prolongement naturel paraît être la traduction, métamorphose du texte d'une langue à l'autre (de l'anglais au français en l'occurrence et vice versa) pour un livre à deux voix, deux sensibilités, deux expressions différentes mais partagées.
Non loin de son campement dans la forêt polonaise, une jeune rromni semble dialoguer avec les oiseaux, les mousses, le ruisseau, les rochers, avec des inflexions saisissantes dans la voix : c'est ce que découvre en 1949 près de Szczecin lors d'une mission de terrain le jeune poète varsovien Jerzy Ficowski.
Le choix des poètes de cette anthologie revient à Constantin Abaluta, poète, prosateur, auteur d'une grande anthologie en roumain, La Poésie roumaine après le proletcultisme.
La littérature africaine produite dans les les langues européennes - anglais, français, portugais - a de tout temps suscité l'intérêt d'une réflexion théorique sur les rapports d'adéquation entre les idées substantielles de cette littérature et la langue véhiculaire.
Récit de voyage écrit sous forme de journal par Dorothy Wordsworth, les Souvenirs d'un voyage en Écosse, en l'an 1803 offrent une image vivante de ce pays au moment où il commençait à s'ouvrir aux « étrangers », aux touristes anglais notamment.
En s'inscrivant sur le registre du chant, Léopold Congo Mbemba élève la poésie à un niveau d'exigence que seuls atteignent ceux qui ont déjà achevé d'exprimer " le firmament intérieur " de nos mots.
Le bel exemple arrive ici fort à propos, / Et ainsi donne un peu plus de poids à ces mots : / Au nom de la force des arguments employés / Au nom des arguments de la force déployée, / Sans écouter les appels à la retenue, / Sans mesurer les coûts d'une guerre entretenue, / Malgré les nombreuses conséquences austères, / Malgré les innombrables souffrances amères, / Le Cameroun et le Nigeria auraient pu, / Jadis à la guerre souhaiter la bienvenue.
Une liasse de feuilles volantes, dactylographiées, portant ou ne portant pas de dates, ramassait, en pur désordre, les traces écrites et toute la présence de la jeune fille des années soixante-huit.