A l'heure des obscurantismes féroces, le rappel, à travers les millénaires culturels de sourires et fragments de sagesse vient ici comme une heureuse fortune soutenir la lucidité de poètes et écrivains contemporains.
Pour faire ressortir l'originalité de la poésie africaine du XXe siècle, les critiques l'ont opposée à la production française versifiée du classicisme.
Quand auront passé / Ouragans / Et vents / Et tempêtes / Sur la tête des dunes / Quand les hamadas / Auront frémi / Aux caresses / De l'harmattan / Je viendrai / Dans mon boubou ample / Gonflé de bises / Et de gifles de sable / Vous conter la légende / Des dunes verdâtres / Et du silence des oasis.
Par son double statut de muse et de créatrice, la femme surréaliste occupe une place essentielle dans la représentation artistique surréaliste en assurant la résolution de l'opposition du sujet à l'objet.
Le moi poétique - un moi féminin cloîtré, dur et fragile en même temps, comme le passage des saisons sur le versant intime du silence et de la solitude - dévoile dans ce recueil un réseau d'analogies surprenantes où la lumière affronte l'obscurité et la certitude transcende le doute.
On reconnaît en général dans l'oeuvre puissante de Geoffrey Hill (né en 1932) "l'une des plus hautes voix de la poésie anglaise contemporaine" (Patrick Kéchichian).
Depuis longtemps, on se méfie des gares car on est gravement phobique de leurs quais, ces lieux de l'entre-deux qui, malgré des années de psychanalyse, vous empêchent d'être comme tout le monde.
Dans ce recueil, à l'aube de ses Trois saisons sur terre, Francis Lamberg agence textes de jeunesse et écrits récents pour dire le temps qui passe, celui qu'il fait et celui qu'il conjugue de temps en temps.
L'écriture de Laurent Poliquin est une invitation à l'égarement dans des sentiers qui permettent au réel de gagner en intensité et de lui infuser un sens de la rêverie et de l'innocence.
Nos voix tracent / De grands cercles / De vous à nous / Il serait temps / De les rappeler / Au bercail de la pensée / Écoutez / Nous n'avons pas dit / Notre premier mot / Un recueil qui est un hymne à la femme, aux femmes, à la grande maternité de l'univers, dans un style concis, heureux, amoureux du mot juste.
Une parole dit, seule d'abord, puis raconte, puis se dédouble, en résonance avec une autre, puis une autre, puis d'autres, puis enfin avec une seule, jusqu'au chant.
Le chemin du langage rejoint le chemin spirituel : il s'agit de conserver la vigilance, d'éviter la routine qui fait sombrer dans les abîmes des phrases toutes faites, des lieux communs.
Après un premier recueil paru en 2017 aux éditions L'Harmattan, Norbert Calderaro, magistrat retraité, poursuit dans ce deuxième recueil intitulé Harmonies sur l'amour infini sa quête de l'amour infini qui peut embrasser, de sa présence bienveillante, toutes les différentes facettes de la vie humaine, du couple à la vie sociale en passant par les religions.
Les vents solaires, à la fois spectaculaires et apocalyptiques dans l'évolution du système planétaire, symbolisent ici dans cet imaginaire poétique l'expression la plus prosaïque du désenchantement face aux doutes et aux incertitudes de l'existence.
Une nouvelle énergie poétique que l'on découvre dans ces textes du poète arabe Adel Khozam, habile à produire des images, à unifier les sens et les idées.
"Quand la poésie allie écriture et témoignage, quand la sensibilité la plus pudique est traversée d'émotions violentes et d'images fortes, quand le regard est porté à hauteur d'homme, sans frontière ni tabou, du Congo à la rue de la Goutte d'or, des violences faites aux femmes à la tragédie des enfants soldats, des Gilets Jaunes aux détenus des prisons, des maisons de retraite aux migrants pourchassés, de la famine qui tue au racisme quotidien qui nie l'être humain, alors la poésie devient douleur et colère.
L' écho des marigots est un ensemble de vers libres qui, sans être obnubilé par le panafricanisme et sans vouloir plonger les hommes dans un abandon ou une inquiétude, traduit des ressentis, des injustices, des douleurs, des cris que l'on retrouve dans différentes sociétés, puis valorise la nature et l'homme.
Bones Will Crow is the first anthology of contemporary Burmese poets in any language, and includes the work of Burmese poets in exile, in prison and undercover.
This book of contemporary haiku follows a young poet on her journey as she explores feminism, self worth, overcoming abuse, and other issues faced in today's society.
Traduits de l'arabe, les poèmes de ce recueil expriment la liberté et la part rebelle de la poète, celles d'une femme dans l'Arabie saoudite d'aujourd'hui.
Les anecdotes et les poèmes qui composent ce recueil sont une invitation à entrer dans la vie de Madeleine, petite fille née à "fleur de terre" et qui a fait une fois pour toutes le choix de sourire quoi qu'il advienne.
L'île grecque d'Hydra : motif autour duquel s'est construit ce recueil de poésie qui s'autorise des incursions dans le champ du carnet de voyage, de la prose descriptive ou du journal intime.
Le choix des poètes de cette anthologie revient à Constantin Abaluta, poète, prosateur, auteur d'une grande anthologie en roumain, La Poésie roumaine après le proletcultisme.