"Toute sa vie, Alassane Ndaw a poursuivi une seule idée, un seul objectif : établir une puissante synthèse entre tradition et modernité, entre pensée africaine et philosophie occidentale, en vue d'aboutir à la définition d'une personnalité culturelle capable, en surmontant tout déchirement, de se remembrer.
A côté du travail des sciences sociales, une critique philosophique de la rationalité administrative s'impose car administrer, ce n'est pas seulement gérer le monde, c'est le nier et le perdre.
En définissant la modernité comme principe et pratique historique, politique, culturelle et surtout idéologique, cet ouvrage en propose un nouveau regard qui provient du monde qui ne l'aura pas créée mais subie, le monde francophone, à travers l'histoire coloniale.
Pour essayer de découvrir les causes de la crise de civilisation que nous traversons, il faut remonter loin dans l'histoire et prendre le rebours des analyses habituelles pour intégrer les évolutions spirituelles et religieuses sans lesquelles les temps anciens sont incompréhensibles.
Ce livre a pour ambition d'introduire aux conditions d'un dialogue entre la philosophie de la religion, les fondements contemporains de la spiritualité d'une part et la spiritualité chrétienne d'autre part.
Pour mieux saisir les enjeux de l'intelligence qui s'imposent à l'Afrique dans la dynamique actuelle des savoirs, il convient de cerner les crises de la rationalité dans l'évolution historique.
Duchamp donne la formule complète de la modernité à l'aide de concepts empruntés aux sciences : quatrième dimension, infra-mince et nominalisme pictural règlent le fonctionnement de toute son oeuvre.
Le thème du don est trop souvent traité selon des perspectives qui s'excluent ou s'ignorent mutuellement : celle des sciences sociales, dont la profondeur conceptuelle peut sembler insuffisante, et celles des philosphies " post-métaphysiciennes ", qui semblent à mille lieues des soucis de l'existence concrète.
Dans une période particulièrement marquée par des scandales à répétition dans les milieux d'affaires, il paraît urgent de mener une réflexion approfondie sur les causes de cette immoralité.
Nietzsche est souvent perçu comme un philosophe de la critique du "moi", qui entreprend d'évacuer le sujet souverain pour en faire un simple effet des rapports entre les volontés de puissance.
La pensée de Hayek vise à ériger le marché en macro-ordre-social favorisant l'accumulation des richesses, engendrant et renforçant la cohésion sociale.
Cet ouvrage peut se lire selon quatre "preuves" indépendantes bien que complémentaires : preuve cartésienne selon l'ordre et la mesure (tome 1), preuve kantienne-hégélienne selon l'histoire de la philosophie (tomes 2 et 3), preuve scientifique selon la psychologie de l'enfance (tome 4) et preuve populaire prise dans l'espace médiatique (tome 5).
Ce livre peut être considéré comme un manuel d'initiation à la Logique moderne : les deux premiers calculs qui servent d'introduction à un cours de Logique constituent l'essentiel de l'ouvrage.
Il est possible de qualifier les discours de Bataille, Blanchot, Foucault, Derrida, Deleuze, Lyotard, Bourdieu, de nihilisme antirationaliste lorsqu’ils sont essentiellement tournés vers l’expérience intérieure de la destruction des soubassements de l’action.
La découverte de l'anesthésie au XIXe siècle n'a pu effacer l'immense cortège de valeurs et de significations accolées à la douleur, qui apparaissait toujours dans les mentalités comme nécessaire voire précieuse.
Professeur de philosophie, l'auteur témoigne ici de son propre parcours vers cette discipline, et de son enseignement au quotidien, au travers d'épisodes amusants, émouvants, instructifs… Pour lui, l'enseignement est une entreprise difficile et périlleuse, mais c'est surtout une suite de moments enrichissants, exaltants.
La transformation du cyberespace en métavers a comblé les fissures qui se creusaient auparavant entre le réel (le tangible, à proprement parler) et le virtuel.
L'histoire intellectuelle a été dédaignée par les disciplines du XIXe siècle, sous prétexte qu'elle « fait bouillir la marmite sans cuire correctement aucun des ingrédients ».
Ce qui a semblé caractériser la dernière décennie, c'est la façon dont l'Europe a tenté d'y reprendre, avec plus ou moins de bonheur, son rôle de gardienne de la civilisation devant les faillites patentes des modèles socio-politiques américains ou russes.
Voici une histoire synthétique des différentes théories relatives aux représentations mentales depuis les présocratiques jusqu'aux découvertes actuelles des neurosciences.
Le pluriel, est celui de la race humaine vivante dans ses cultures sur le dehors de la Raison, la faculté du tout mondialisé mais qui n'en maîtrise pas l'existence alors que le multiple est ce dont la Raison des sciences maîtrise l'objectivité.