Plus qu'une simple prise de conscience, il s'agit avant tout d'un hymne dédié à toutes les femmes opprimées, celles qui vivent dans l'oppobre et l'impuissance à dire, à clamer leur douleur.
Ce recueil puise dans la splendeur du nouveau et reste rebelle au stéréotype, car le poète tente de réaménager les défaites et les déboires du moi et du monde.
Aux haïkus traditionnels - dont la forme est ici respectée avec une rigueur quasi irréprochable - qui se préoccupent principalement du temps, de l'instant, de l'éphémère, ce recueil fait ainsi preuve d'une espèce de hardiesse toute révolutionnaire ou, du moins, novatrice, sans jamais perdre de vu ce dont traite le haïku : la dimension à la fois transitoire et éternelle de l'existence, du monde.
Le poète dénonce ici la violence et réfléchit sur l'ampleur inouïe du mal en décrivant un pays ébranlé par des bombardements et des atrocités quotidiennes.
Pour l'auteur, ce recueil de 65 poèmes classiques doit être vu comme la rampe de lancement d'une pléiade africaine qu'il ambitionne de créer, avec six autres poètes de l'espace francophone de son continent.
Après un parcours poétique marqué par une vision fragmentée du monde, des songes d'un voyage oscillant entre réalité et imaginaire, une rêverie bigarrée qui célèbre l'existence d'êtres durables et une conjugaison spirituelle entre le Verbe et les réalités du monde, l'auteur a été tenté dans ce nouveau recueil de laisser libre court à son expression poétique en savourant la joie et l'inspiration que suscitent la solitude.
Inspiré du "Livre des êtres imaginaires" de Jorge Luis Borges, mais aussi des "Aventures d'Arthur Gordon Pym de Nantucket" d'Edgar Allan Poe ou de la nouvelle inachevée "Le souci du père de famille" de Franz Kafka et d'autres sources littéraires, charriant par ailleurs des mythes et visions prophétiques bibliques, ainsi que gnostiques, grecs, védiques, ce volume de poèmes en prose porte un message de liberté absolue de la conscience humaine.
L'auteur Umar Timol offre une série de courtes proses poétiques où alternent deux aspects du verbe : le bouillonnement et la recherche du dépouillement, de la maîtrise.
« Il s'agit ici d'un très beau chant à l'adresse d'une grande proximité de l'auteur avec un lointain si présent que les terres inconnues autant que les êtres de la nature deviennent étrangement familiers.
Comme avant lui Baudelaire, Michaux ou Max Jacob, Jean-Pierre Vallotton a choisi le poème en prose pour cerner l'existence dans tout ce qu'elle comporte d'incongru, d'insaisissable, de dérisoire et parfois de merveilleux.
Les poèmes de Gérard Bejjani et les peintures de Maroun Hakim créent entre eux une causerie riche en métaphores transcendant les couleurs d'abord froides, puis chaudes et rassurantes, même si elles se réunissent sous le titre de Glace.
Dans ce recueil Éclat de souffrance, du modernisme à la coutume, de la mélancolie à la joie de l’âme, l’auteur aborde une pluie de thèmes qui amènent assurément le lecteur à y trouver chaussure à son pied par des récits à l’africaine mais reflétant les réalités du monde sans occulter les citations fidèles à chacune de ses conclusions.
Ce volume regroupe les seules publications connues de Drasta Houël, pseudonyme de Marie Philomène Julie Simplice Hurard (1868-1949) : un recueil de vers de 1916 (dont des poèmes non versifiés en langue créole) étonnants par leur forme, et un roman de 1925 qui est un portrait sans concession de la société martiniquaise à un moment-clé de son histoire, à la veille de l'abolition de l'esclavage.
Cette rencontre consacrée à Francis Ponge s'est déroulée dans le cadre du Centre Transdisciplinaire d'Epistémologie de la Littérature et des Arts vivants de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, en présence d'Armande Ponge et de critiques littéraires.
Après avoir emprunté les sentiers, parfois cahoteux, de la vie quotidienne, l’auteure, poussée par le contexte actuel, s’est dirigée vers des chemins plus chaotiques.