Le Rimbaud « voyant » envisageait la venue des « autres, horribles travailleurs » qui lui succèderaient sur « les horizons » où lui-même n'était pas certain d'arriver « à l'inconnu ».
Ce livre, autant poétique que politique, poursuit solitairement l'œuvre commune d'une « esthétique de l'ombre », entreprise il y a plusieurs années avec Geneviève Clancy.
Encouragé par le succès de Histoires de dire et de Je devais le dire, Jean Sanitas "remet ça" dans le domaine de la poèsie, avec Ma contrefaçon de ledire, ouvrage, encore une fois, entièrement illustré par ses soins.
La sacrifice des tirailleurs ne devant en aucun cas tomber dans l'oubli, l'auteure interpelle les lecteurs à travers sa plume et ces quelques gouttes d'encre.
S’il fallait dire un dernier mot de l’Amour en le retraversant comme un pays, à la fois dans son « confinement » et son ouverture, quelle poésie appelée à l’aide viendrait au secours de notre coeur ?
Ce recueil offre le message d'une pensée soucieuse d'une meilleure connaissance de l'homme et de ses relations, de la part féminine présente en nous, nécessaire pour actualiser et préserver la liberté de conscience de la foule.
Au matin du 22 mars 2016, en se rendant à son bureau, Caroline Choplin monte dans le dernier wagon de la rame de métro qui s'arrêtera brusquement à la station Maelbeek.
Le présent recueil, dont la démarche est autant d'ordre éthique que de nature poétique, recouvre les douze dernières années d'écriture de Gérard Prémel.
Les ateliers d'écriture de Kazem Shahryari sont une création, tant pour ceux qui y participent et qui "entrent" dans le langage imaginaire du poète, que pour Kazem qui "entre" dans la langue française.
Reading itself is travel in Derek Gromadzki's first book, Pilgrimage Suites, an outing across an insular medieval landscape as rich in its registers of language as in its flora or fauna.
"Ce à quoi pense un auteur, Lorsqu'il conçoit une oeuvre de l'esprit, N'est pas nécessairement, Ce à quoi pensent les lectrices ou les lecteurs, Qui, lorsque consommant l'oeuvre conçue, Mettent souvent malencontreusement, Et de manière affirmative les noms des Personnes, Souvent connues de l'auteur, des lectrices et des lecteurs, A la place des Personnages Fictifs, qui peuvent peupler l'ouvrageé.
Une poésie de la vie en couleurs, entre vie qui se donne des ailes pour aller loin, toujours plus loin, la vie du langage non quantifiable : La vie est un mot / Le mot peut devenir une harpe pour l'âme / Chaque mot peut être une lune / La vie est : / Le langage que l'horloge ne compte pas.
Sérénité âprement conquise, celle qui chante : "viens plus vite mortferme la fenêtre nuit"Tel est le paradoxe qui permet de contempler "l'autre rive", en son au-delà même :durer sans trahir, c'est renoncer afin de ne pas renoncer.
This extensive and wide-ranging selection is taken from three collections of the poetry of one of France's most exciting writers of the twentieth century, the surrealist Robert Desnos.
La folie implique la rupture avec le quotidien, l'évasion qui assure la primauté de l'imagination, le défi à la raison sèche réputée contraignante au profit d'une pensée par libres associations.
"D'où qu'on la prenne, la poésie de Ngou est impulsive, martelant un verbe nouveau, où le justicier dans l'artiste se déclare pour rejeter toute forme de monstruosité et d'insécurité organique.
Monographie sur la vie de l'écrivain de langue serbe Milos Crnjanski (1893-1973), ce livre suit l'évolution de son oeuvre littéraire, envisagée notamment sous l'angle théorique de la traduction.
Il se bat la coulpe / Tant qu'il est encore temps / Les années passent / Même les fantômes meurent / tant qu'il est encore temps / Croit-il / Mais il est d'un autre âge / Fantôme au doux visage.
S'immergeant dans son passé, l'auteure commence ce recueil en évoquant sa ville natale aux hivers rudes, le blanc omniprésent où deviennent visibles les multiples voies de l'imaginaire.
Les poésies présentées ici sont extraites de recueils abordant diverses thématiques : la séparation des êtres chers, la découverte de pays inconnus, la magie des mots qui s'entrechoquent, parfois sans intention apparente ; le temps, « dieu sinistre », de même que le silence, peuvent, d'autre part, prendre forme et devenir des entités vivantes, détruisant ainsi nos repères quotidiens.
Poète, Lorraine Pobel est devenue au fil des années une voyageuse en solitaire, la solitude étant essentielle à ses yeux pour se confronter à l’altérité, la diversité des situations et vivre pleinement l’instant.