Quand l'hommage à Dieu, le Maître des maîtres, et aux maîtres mortels, se dessine sur du papier, cela donne comme résultat un « syllogisme pictural aux couleurs spirituelles », un album de couleurs qui se feuillète avec une passion dévorante.
Dans une Afrique où les libertés individuelles, pendant trop longtemps confisquées, sont peu à peu octroyées aux hommes à travres des formes souvent controversées de démocratie, ce livre s'offre au lecteur comme un recueil original, dont les poèmes font ressortir les sensations et les frissons générés par l'observation faite de la vie.
Ce recueil est un bijou précieux, une évocation de cette méditerranée pleine d'histoires avec de magnifiques monuments, de magnifiques paysages et si attachante dans ses différents visages.
Levée d'ancre est née d'une rencontre au sens le plus fort du terme entre Gérard Augustin et Michel Cassir, celui qui abrite dans un même champ de forces, convulsion et prolongement serein du temps.
Villebramar, auteur français d'origine catalane, s'affirme dans Terre promise comme le poète de deux cultures ; la poétesse colombienne Myriam Montoya, qui signa la préface du présent recueil, écrit à ce propos : « Dans le style poétique de Villebramar nous rencontrons des vers et des poèmes qui se rapprochent de poèmes en prose d'un Cante Jondo qui éclate en images et se transforme en vers libres.
Ce septième recueil de poésie, à l'aube du choix politique décisif de la Nouvelle-Calédonie, appelle une réflexion sur l'archipel, la vie de ses habitants, ou sur les inégalités qui stigmatisent encore sa société.
D'emblée La criée au silence est une gageure, un défi qui nous rappelle une des figures dominantes de la poésie française du XXè siècle : l'ironie affirmée dans la création inépuisable des métamorphoses de la poésie qui coulent avec la grâce légère de images du langage.
Le nom de Marie de Champagne apparaît dans l'histoire à travers sa lignée : fille du roi capétien Louis VII et d'Aliénor, duchesse d'Aquitaine, et épouse d'Henri Ier de Champagne dit « Le Libéral ».
"Sur les traces de l'Uzbek de Montesquieu dans ses Lettres persanes, je passe de l'émerveillement à l'incompréhension et de la joie aux larmes en parcourant les cités d'Europe.
Ce que tu as trouvé en moi je le cherchais aussi / là où enlacés nous ne faisions plus qu'un / prends-moi par la main allons dans tes rues / emmène-moi / laisse-toi surprendre par ma pluie soudaine / tu rentres à la tombée de la nuit / dieu sait ce que s'imaginent les voisins / tu te déshabilles du jour pour te vêtir de moi / tes doigts apaisent les lumières.
Pièces d'un puzzle autant que puzzles complets sont les poèmes qu'écrit Olvido Garcia Valdés, singulièrement ceux du livre "Y todos estabamos vivos", publié en 2006, prix national de poésie en Espagne en 2007.
Après l'éparpillement et le désordre salutaire qu'instaurait "Au bord d'Elle", la plongée au cœur des ténèbres des "Atlantides" qui promettait une renaissance vers la lumière, "L'âme des écorces" signe cette pleine mise au clair grâce à laquelle les blessures intérieures peuvent être identifiées.
Il en est d'un pays comme d'un être que l'on aime : sa connaissance n'est jamais achevée, et toujours subsiste la crainte de se perdre en chemin, comme on peut s'oublier dans la tendre complexité de l'autre.
Claire Lajus prend la mesure de ses pas qui tantôt explorent l'intime, la fibre invisible de l'humain dans ses retranchements, tantôt la palpitation du monde, son étrangeté et ses injustices.
Faisant suite à son premier recueil, Mots aux maux du coeur qui était un livre de dénonciations et de pacifications des souffrances humaines, Yéro Sidi Dieng, dans ce nouvel ouvrage, invite l’homme à sang-raciner, à revenir sur ses pas et s’abreuver aux sources de la vie, de l’amitié et de l’humilité.
Ce texte présente en dix-huit pièces admirablement réparties, des énoncés dont l'arête principale s'organise autour du champ sémantique de l'obscurité et de la nuit.
À travers l'extase du couple, chacun se révèle à l'autresource manifeste d'éveil / pont vers / le centre profond del'univers / fontaine accessible aux merveilles / rappel de lacontinuelle / expérience interne / de l'éternel.
Cet essai est pour ceux qui cherchent de nouveaux mondes, de nouveaux moyens d'expression, des différents aspects humains de l'homme du quotidien pour élargir les frontières de l'art poétique.
"Je parle d'une terre où l'esprit se révèle / Non dans le vent qui mime un discours sur les cimes / Des monts et des forêts mais dans le bruit des villes / Rumeur pleine de voix que l'éphémère sème".