La nonchalance ardente qui se joue par L'amour n'est qu'un mot est si intensément prenante que soudain on s'interroge : de quoi est fait ce surplus qui est un rien ?
Descendre enfin le temps pour ce qu'il est : ce seul présent commun à tous, inséparé de l'univers, plutôt que de toujours vouloir illusoirement le remonter pour justifier nos absences, nos fuites… C'est cet effort mystérieux et fabuleux que propose ici à notre méditation le poète et philosophe Bruno Cany.
Je me souviens à Djibouti, de l'homme repris à sa démence par quelques gorgées de lait cru, tête renversée dans la main délicate et sûre du jeune cafetier qui le fait boire, devant la foule silencieuse.
Une heure, ne serait-ce qu'une heure, une heure juste on se sentir justifié comme homme de bonne volonté, cette heure existe-t-elle pour le guetteur trop vigilant ?
Bien que l'Homme beugle, le Roi de l'azur dort / Flegmatiquement dans le berceau d'oraisons / Que l'on pétrit à l'église quand on l'adore / Ou quand on le prie isolé dans sa maison.
Jane Burn's new poetry collection Be Feared is a captivating reclamation of self, sisterhood, and love, encountering everything from the Snow Queen to monsters, plagues and infernos.
Le jeune poète sahraoui, Hamza, dessine avec ses poèmes un témoignage sur la vie, la lutte et l'amour qu'un Sahraoui peut avoir pour son pays occupé, usurpé mais résistant.
En récit intime du Je et du Tu auquel se mêlent les incantations à la nature dans un été d’outre-rive, la mémoire des pierres redonnées au passé et les maisons au parfum de menthe et de jasmin, La nuit nous surprendra toujours.
Ce matin, debout face à mon insolente présence, je pique une tête dans le vide présomptueux de la fenêtre, et respire l'air du dernier automne de l'avant-dernière saison et du dernier amour.
Inspirés de l'ambiguïté et de la complexité des réalités des sociétés africaines, flirtant avec la modernité alors que la mentalité traîne le pas dans un folklore qui refuse de clore ces sons de cloche discordants, les poèmes de La rage du désespoir sont une offrande mélancolique et satirique faite à la caricature de la réalité que l'homme noir gère ou digère.
La vie de Parvine E'tessâmi symbolise la réussite des femmes iraniennes au début du XXe siècle et sa poésie continue d'être une des plus appréciée dans son pays.
À mon pèreToi qui as vu le soleilToi qui a vu l'aube des ténèbres Quelques ombres à peine perceptiblesÀ cette heureHappées par la faucheuseTu n'entends que leur échoFracassantLes mots non-dits
« Après ses merveilleux recueils de poèmes, accueillis avec passion par les amoureux de poésie, unanimement salués par la critique et brillamment récompensés, la jeune poétesse continue de surprendre avec ce livre sur la poétique de la folie dans le roman Une Valse de Lynda Chouiten.
Forme littéraire capitale, la poésie est pourtant peu lue aujourd'hui ; elle est même marginalisée dans les lieux de diffusion comme l'école ou les médias.
Aphorismes est le dernier recueil du poète et philosophe Geneviève Clancy mais il peut être également appréhendé comme une entrée en la lecture de l'ensemble de son oeuvre: depuis Fête couchée (Seghers, 1970) jusqu'aux Cahiers de la nuit (l'Harmattan, 2004).
« Le corridor du rêve est un recueil aux thèmes variés qui nous entraîne dans les méandres de la pensée profonde du poète, qui traduit par des vers son paysage extérieur et intérieur.