L'auteur s'emploie à éclairer notre présence au monde, notre être-au-monde dans sa dimension universelle, mais également sous ses aspects les plus concrets : nos investissements, nos « appartenances », conditions et moyens de déchiffrer, expérimenter, transformer le monde par l'exercice de notre liberté.
"Si la psychanalyse nous a appris que le langage révèle une constante de la vérité, Derrida nous montre que le langage ne peut être pensé que de façon toujours critique et donc nécessairement suspecte.
"J'écrivais à Pierre-Marie Hasse seulement quand j'avais quelque chose à partager avec lui : une observation, une réflexion, une joie, une colère, une lecture.
Cet essai "Tous fous" analyse cette folie liée à nos parties infantiles qui nous fait vénérer la puissance et les "recettes" imaginaires qu'elle nous fait miroiter.
La philosophie pense la vérité non comme un universel déterminé, mais dans une tension vers un universel toujours à trouver : ainsi se définit la « réflexion » au sens kantien, l'universel vers lequel tend la philosophie et qui oriente sa recherche incessante étant l'Idée d'humanité.
Vivace aux périodes de mutations culturelles, la tradition utopique s'enrichit aujourd'hui d'aspects complémentairs que met en oeuvre une "logique" didactique.
Comme Hume, le philosophe écossais Thomas Reid (1710-1796) pense que la connaissance des facultés de l'âme jette de grandes clartés sur plusieurs autres branches de la connaissance car toutes les sciences touchent par quelque bout à la nature humaine.
La théorie constructale, conçue par Adrian Bejan dans le cadre des systèmes soumis à l'écoulement, ouvre des perspectives immenses dans différents domaines impliquant des flux de matière, de connaissance, d'information, etc.
Le nouveau livre d'Abdelkader Bachta réalise un double projet original : réévaluer la science dite "arabo-musulmane" au-delà des deux points de vue antagonistes, négatif et positif; en même temps redéfinir l'esprit scientifique, surtout à travers l'examen de la physique mathématique, considérée comme le prototype de la scientificité.
Ce mot de Nietzsche résume bien la particularité de la présente écriture : « Honorons ainsi les aveugles, les confiants, les simples, […], les ânes, protégeons et défendons-les contre nous-mêmes, tous ces cœurs de lait à la moiteur d'étable, sans malice, et sans problème, qui ne tirent rien de la vie, sinon sa distinction la plus insidieuse, celle de ne pas nous connaître… épargnons-les, par cet art du mutisme […], pour nos mauvais jours à nous car nous aussi nous avons par moments besoin d'oasis, d'oasis humaines où l'on oublie, se confie, s'endort, où de nouveau l'on rêve, de nouveau l'on aime, de nouveau l'on redevient “humain”.
Ces douze réflexions, issues de domaines de recherche variés, proposent de penser certains enjeux contemporains du phénomène de la séparation au coeur des sociétés (néo)libérales et industrialisées (divorces, fragmentation politique et sociale, perte de la croyance religieuse, etc.
En s'interrogeant sur la visée phénoménologique de maturité de la vie africaine, la pensée de Kahang apparaît fortement imprégnée par une expérience de la temporalité de l'homme africain, capable d'assumer son destin devant l'histoire.
A travers la diversité des expressions, ces paroles de jeunes sur le Bien révèlent quelque chose de la permanence et de l'invariance des aspirations éthiques qui demeurent en chacun.
Les épistémologies constructivistes nous invitent aujourd'hui à reprendre la question trop souvent oubliée de la légitimation des connaissances scientifiques.
Dans sa lettre de 1907 au poète Hofmannsthal, le philosophe Edmund Husserl écrit : « plus l'œuvre d'art résonne du monde de l'existence ou tire de lui sa vie, plus elle réclame par elle-même une prise de position existentielle (…) et moins alors l'œuvre est esthétiquement pure ».
« Dans sa figure idéologique et dans sa réalité historique, non plus européenne mais mondiale, le prolétariat désigne un processus de prolétarisation de la pensée et du monde – de la « société ».
Cet ouvrage regroupe plusieurs textes centrés sur les questions cardinales de la philosophie de Merleau-Ponty, de ses premières à ses dernières oeuvres, en particulier : les questions de l'incarnation, de l'expression, de la peinture, de la vision et bien sûr du style.
Dans cet essai philosophique, l'auteur réfléchit aux différentes temporalités du monde, à l'échelle de l'univers, des ères géologiques, du temps historique de l'humanité et jusqu'à la vie quotidienne de tout un chacun.
Si la culture se définit comme une somme des connaissances, des croyances, des normes morales et des formes d'habitudes acquises par l'homme, l'interculturalité, quant à elle, se veut une prise en compte de la diversité des cultures, des croyances et des visions du monde qu'elle comprend non pas comme une menace, mais plutôt comme une richesse.
Les conceptions de la vérité scientifique connues jusqu'à Karl Popper sont synonyme de certitude ou de vérité ad vitam aeternam, de cohérence, d'évidence ou de pragmatique.
Elargir le cercle des connaisseurs et « rendre la Philosophie populaire » (comme le voulait Diderot) est possible, y compris en ce qui concerne les penseurs grecs et romains : c’est ce que cet ouvrage essaie de faire, en partant parfois d’anecdotes humoristiques concernant la vie des auteurs.
With reference to drug-induced visions and the perceptual capacities of bees, Carnie deconstructs the work of Descartes, Newton and Berkeley to produce a new persepective on the way our senses operate.